Comprendre la signification du baptême chrétien

Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit… Matthieu 28.19

Le baptême est un élément important dans la foi chrétienne.  Tout disciple de Jésus se doit de passer par les eaux du baptême sans exception.  Le Seigneur a confié la charge à ses disciples d’aller faire des disciples de toutes les nations (évangélisation), que tout nouveau disciple se doit d’être baptisé et enseigné à observer tout l’enseignement de Jésus.  La question du baptême provoque plusieurs questions.  Je vous propose de regarder ensemble ce que la Parole de Dieu nous enseigne à ce propos.  Considérant entre autre qui doit être baptisé, la signification du baptême et quand doit-on être baptisé.

Nous retrouvons trois types de baptême dans le Nouveau Testament, il y a le baptême de Jean-Baptiste, le baptême au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et également le baptême du Saint-Esprit.

Le baptême de Jean-Baptiste était une nouvelle institution, jamais personne ne l’avait pratiqué dans la foi juive avant lui.  Selon les notes de la Bible Annotée, cela constituait une déclaration symbolique du péché et de la corruption de tout le peuple ainsi que le besoin de purification et de régénération de l’homme tout entier.  Le baptême de Jean en était un de repentance.  Jean-Baptiste n’incluait pas dans son message la notion du pardon de Dieu, car Christ ne s’était pas encore manifesté publiquement.  Ce fut uniquement à partir du jour où Jésus est venu vers lui pour être baptisé que Jean mentionna le pardon des péchés lorsqu’il dit de Christ « Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. » (Jean 1.29).

Le baptême chrétien fait suite aux dernières paroles de Jésus le jour de son ascension lorsqu’il dit à ses disciples « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. » (Matthieu 28.19-20).  Le mot baptiser représente en grec l’acte d’immersion complète du nouveau croyant dans l’eau. 

L’apôtre Paul, dans sa lettre aux Romains, donne la signification du baptême chrétien.  Lorsque le baptisé est immergé dans l’eau, il démontre avoir été ensevelis avec Christ par le baptême en sa mort et que comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie, ce que représente la sortie de l’eau.  Par le baptême, le nouveau croyant témoigne qu’il se considère comme mort au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ (Romains 6.3-11).  Le baptême chrétien doit être un acte volontaire et ne peut être fait que par des convertis.

Le baptême de l’Esprit Saint n’est pas un acte qu’une personne fait, mais l’action du Saint-Esprit au moment qu’un croyant met sa foi en Christ et qu’il naît de nouveau (Jean 3.3-6).  Dans sa lettre à Tites, Paul compare le salut en l’associant au baptême de régénération et le renouvellement du Saint-Esprit qu’il a répandu sur nous avec abondance par Jésus-Christ notre Sauveur, afin que, justifiés par sa grâce, nous devenions, en espérance, héritiers de la vie éternelle. (Tites 3.5-7). 

A la Pentecôte, Pierre encouragea la foule qui l’écoutait à se repentir et de passer par les eaux du baptême pour recevoir le don de l’Esprit Saint (Actes2.38). D’aucune manière Pierre laissait entendre qu’en se faisant baptiser, qu’une personne recevrait le salut.  En fait, pour les apôtres, le baptême devait suivre le plus rapidement possible la conversion de sorte que la repentance, la foi et le baptême étaient très rapprochés dans le temps, voir dans la même journée. Pour eux, contrairement à la pratique de plusieurs églises actuelles, remettre le baptême à plus tard ne pouvait être considéré, c’est ce que nous voyons particulièrement lors du baptême de Paul, qui devait se faire sans tarder (Actes 22.16).

Certains, qui ayant été de religion catholique, estiment qu’ils n’ont pas besoin d’être baptisés après leurs conversions, car ils l’ont été lorsqu’ils étaient bébés.  En fait la pratique catholique du baptême n’est pas conforme aux Écritures et cela pour deux raisons.  Dans un premier temps, nous ne retrouvons pas de baptême de bébé dans les Écritures.  Il faut que le baptisé puisse avoir la foi en l’œuvre de Christ à la croix et qu’il se soit repenti de ses péchés.  Chose qu’un bébé est incapable de faire.  De plus, le baptême catholique n’est pas une immersion, mais une simple aspersion.  Il ne peut être possible d’exprimer par un tel acte la mort aux péchés et la vie nouvelle en Christ-Jésus tel que Paul nous a expliqué le baptême.

Donc, nous devons retenir étant donné Jésus s’est révélé nous n’avons pas à passer par le baptême de Jean-Baptiste, mais que si nous sommes passés par la nouvelle naissance, que nous avons mis notre foi en Christ et que nous avons confessé être pécheurs, nous devons passer par les eaux du baptême chrétien afin d’accomplir la volonté de Dieu et qu’en le faisant nous nous identifions comme étant de ceux qui ont mis leur foi en Christ et que nous sommes morts avec Lui aux péchés et que nous sommes ressuscités en Christ. 

Sylvain Bigras

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