L’assurance du salut (1 Jean 5.13)

 1 Jean 5.13
Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle,vous qui croyez au nom du Fils de Dieu.  1 Jean 5.13

Aujourd’hui, nous allons considérer un sujet qui a une grande influence dans la vie du chrétien. Une bonne compréhension du message de l’Évangile fait en sorte que le croyant marchera en pleine assurance et non pas continuellement dans la crainte de perdre son salut. La question essentielle est de recevoir la vie éternelle, car certains se convainquent eux-mêmes de le posséder sans l’avoir véritablement obtenue.

En fait, Jésus définit la vie éternelle en affirmant qu’il s’agit de connaître le seul vrai Dieu, et celui qu’il a envoyé, c’est-à-dire Jésus lui-même (Jean 17.3). Le fait d’avoir la vie éternelle est étroitement lié au fait que nous avons la communion avec Dieu et que nous soyons connus de lui. On s’entend que la communion ne peut pas être un monologue où une seule personne parle.   La communion sous-entend un dialogue entre deux parties. Deux parties qui s’écoutent et se répondent.  Cette communion prend sa source dans une relation de vie de famille.  C’est une relation unissant un père et ses enfants. Cette relation exige donc une réelle relation.  Pour être chrétien, il faut dans un premier temps naître de nouveau, il faut devenir un enfant adopté par le Père éternel.

 Plusieurs se croient sauvés parce qu’ils pratiquent des œuvres pour Dieu, mais pourtant, ils n’ont pas de relation personnelle avec Dieu.  Un exemple troublant de cette vérité est mentionné par Jésus lors du sermon sur la Montagne.  Il a dit : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ?  Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. » (Matthieu 7.22-23).

Le salut de Dieu ne repose d’aucune manière sur le fait que nous pratiquions des œuvres (Éphésiens 2.9).   Ce qui nous sépare de Dieu n’est pas la partie de notre vie où nous faisons le bien, au contraire, c’est la présence du péché qui nous sépare de la communion avec Dieu (Romains 3.23 et 6.23).  Dans la présence de Dieu, il n’y a pas de place pour le péché.  Pour obtenir notre salut, nous devons régler ce problème et Dieu seul est en mesure de pourvoir à la solution, car il est le seul à ne pas avoir péché.  Dieu a démontré son amour envers le monde en offrant son unique Fils sur la croix afin que le salaire de notre péché soit payé par Lui.  Christ est mort pour nous (Romains 5.8).  Il a pris sur lui nos péchés et il a mis sur nous sa justice afin que nous puissions avoir la vie éternelle et obtenir la communion avec Dieu.  C’est ce que l’Écriture nomme l’imputation (2 Cor 5.19).

Romains  5.8
Dieu prouve son amour envers nous, en ce que,
lorsque nous étions encore des pécheurs,
Christ est mort pour nous.
Romains 5.8

Les apôtres du Seigneur ont reçu ce message unique et invitent chaque personne à mettre sa foi en Christ, car c’est par la foi en Lui seul (Actes 16.31).  Il est écrit « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. » (Romains 10.9).  La foi dont il est fait mention prend sa source dans nos cœurs et non pas dans notre propre raisonnement.  Il faut croire de tout cœur et que cela rejaillisse jusque dans notre confession.  Certains confessent du bout des lèvres sans que cela vienne du cœur afin de se procurer le salut tout comme s’ils récitaient une formule magique.  Ne nous leurrons pas, cela n’a aucune valeur, car Dieu sait distinguer le vrai du faux.  Nous ne pouvons pratiquer des oeuvres pour être sauvés, mais par contre la foi génère des oeuvres qui sont évidentes qui démontre notre salut. 

Cette déclaration de foi sincère reposant sur l’œuvre de Christ à la croix enlèvera la charge de péché du nouveau croyant.  Le repentant laisse alors aux pieds du Sauveur son péché et bénéficie du privilège d’avoir la communion avec celui-ci !  Il a répondu à l’invitation de Jésus qui disait « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. » (Matthieu 11.28).  Le croyant n’a plus qu’à apprendre de son Sauveur pour la suite des choses (Matthieu 11.29).  Il est maintenant devenu enfant de Dieu (Jean 1.12).  Dieu n’est plus son juge, mais son Père aimant qui lui assure son amour, sa discipline et son héritage éternel.

L’apôtre Jean dans sa première lettre insiste sur l’importance de comprendre que ce salut est une certitude pour celui qui croit au Seigneur Jésus (1 Jean 5.13).  Les mots de ce verset se veulent rassurants et réconfortants.  Il est dit : « Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. »  Le choix du temps de verbe est au présent, vous avez la vie éternelle!  Dieu n’est pas menteur, s’il affirme qu’elle est éternelle, soyez assuré qu’il dit vrai !  Vous êtes entre bonnes mains, Jésus a déclaré à ce sujet « Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main.  Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. » (Jean 10.28-29).  Lorsqu’il dit que nulle ne peut nous ravir de sa main, cela inclut également le croyant en question, car Dieu a fait habiter dans en lui son Esprit qui agit dans son coeur.

Jean 10.28
Je leur donne la vie éternelle et elles ne périront jamais,
et personne ne les ravira de ma main.
Jean 10.28

Est-ce donc possible de perdre le salut ?  Certainement pas!  Ce serait faire Dieu menteur alors qu’il est la Vérité.  Certains ont l’apparence d’être des croyants, mais sans l’être, n’oublions pas que l’ennemi a semé dans le champ de Dieu de l’ivraie et que ce sera qu’une fois la semence rendue à terme que nous serons en mesure de discerner le vrai du faux (Matthieu 13.36-40).  D’autres feront beaucoup d’œuvres sans avoir mis leur foi en Christ, ils essaient de gagner leur ciel par leur propre force.  Ils auront l’apparence de connaître Dieu, mais n’auront pas la communion avec Lui.  Ils ne sont pas connus de Dieu.

Croire qu’un véritable enfant de Dieu risque perdre son salut est mal comprendre l’oeuvre de l’Esprit Saint qui habite dans le croyant.  L’oeuvre de l’Esprit est de précisément convaincre de péché et de mener à la repentance le croyant qui remet en doute sa foi (Jean 16.8).  Souvenons-nous du récit du Fils qui quitta son père pour vivre sa vie.  Dieu a tout mis en oeuvre pour que le fils revienne en confessant son péché (Luc 15.20-21).  Aussi, Jésus le bon berger ne laissera pas sa brebis longtemps égarée et il ira à sa recherche jusqu’à ce qu’il le retrouve pour la ramener avec Lui dans son troupeau (Jean 15.4)

Bien-aimé lecteur, as-tu l’assurance de la vie éternelle? Es-tu connu de Dieu ?  Est-ce que ton salut repose sur l’œuvre de Christ à la croix?  Si, telle n’est pas le cas, voilà l’occasion de faire la paix avec Dieu qui te tend la main.  Mets ta foi en Lui, reconnais-le comme ton Seigneur et Sauveur!  Aujourd’hui pourrait être le premier jour de ta nouvelle vie avec Christ, en faisant cela tu ne seras plus jamais seul.  Sa divine présence t’accompagnera pour l’éternité à venir.  Ne crains point, crois seulement!

Sylvain Bigras

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