Distinctions entre l’homme et la femme dans l’église

Il est important de saisir la pensée de Dieu concernant les hommes et les femmes dans l’église.   Personnellement, je crois que la Bible répond par elle-même à cette question.  Je vous invite donc à ouvrir votre Bible et à vérifier les passages qui vous sont présentés.

Quant au salut, il n’y a aucune distinction entre l’homme et la femme (Gal. 3.28).  Par contre, au niveau de la création, Dieu affirme qu’il y a une différence dans leur statut.  Nous allons, à partir du témoignage des Écritures chercher à saisir la pensée de Dieu sur la question afin de l’honorer dans nos façons de faire.  Soulignons d’emblée que l’homme n’est pas sans la femme, et que la femme n’est pas sans l’homme, l’un l’autre est indispensable pour l’autre (1 Cor 11.11-12).

Il est clairement établi qu’autant Dieu est le chef de Christ, autant l’homme est le chef de la femme (1 Cor 11.3).  Il s’agit de leadership de la part de l’homme qui se doit d’agir tel que Christ a agi envers l’église (Éph. 5.25).  Il doit le faire dans l’amour du Christ.  La femme a été créée dans le jardin d’Éden  pour l’homme (1 Cor. 11.8-9).  Lors de la création, Dieu a dit « Il n’est pas bon que l’homme soit seul;  je lui ferai une aide semblable à lui » (Gen 2.18).  C’est pourquoi il est dit que l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme pour devenir une seule chair (Gen 2.24) dans le but d’accomplir le mandat confier par Dieu de remplir toute la terre et de l’assujettir (Gen 1.28).  L’homme et sa femme doivent donc travailler au service de Dieu en étroite collaboration et en unité l’un l’autre sous le leadership aimant de l’homme.

Notons que si l’homme ne prend pas son rôle de chef au sérieux, il enfreint l’ordre établi par Dieu et expose son épouse à devoir prendre sa place.  De ce fait, dans une telle situation, tant l’homme que la femme manquent à l’ordre établi par Dieu.  Il est clairement mentionné que la femme doit se soumettre à son mari dans la mesure que cela est dans le Seigneur.  La femme ne peut pas accepter de commettre un péché parce que son époux le lui impose (Col. 3.18).  Dans le cas où un homme n’obéit pas à la Parole, la femme doit le gagné par son témoignage et l’attitude de son cœur dans une conduite chaste et respectueuse (1 P. 3.1-3).

Dans le service du Seigneur, la Parole affirme dans plusieurs passages que la femme a une part active.  Nous retrouvons les sœurs Marthe et Marie qui respectivement ont exercé un ministère dans le Seigneur.  Avec Marthe nous retrouvons le ministère de service et avec Marie tout le côté adoration est démontré de manière manifeste (Jean 12.1-3).

De plus, nous remarquons que des femmes furent reconnues à titre de prophétesses telles que les quatre filles de Philippe l’évangéliste (Ac 21.8-11).  Notons au passage que bien que les quatre filles prophétisaient, lors du passage de plusieurs jours de Paul dans leur demeure, ce fut le prophète Agabus, originaire de Judée, qui fut choisi par Dieu pour prophétiser concernant le sort de Paul lors de son passage à Jérusalem. 

Dans l’épître aux Corinthiens, épîtres également adressées à tous ceux qui invoquent en quelque lieu que ce soit le Seigneur (1 Cor 1.2), il est affirmé que la femme lorsqu’elle prie ou prophétise sans avoir la tête couverte déshonore son chef (1 Cor 11.4).   Il est dit que c’est à cause des anges que la femme doit avoir sur la tête une marque de l’autorité sous laquelle elle est (1 Cor 11.10). 

Dans le chapitre 14, Dieu, par la plume de Paul, s’adresse aux frères sur le déroulement des rencontres d’église.  Il leur dit très clairement que leurs femmes se taisent dans les églises (1 Co 14.34-35).  En grec, le mot traduit par se taire est également mentionné à deux autres reprises dans ce même chapitre, le mot signifie clairement cesser de parler (voir les versets  28 et 30).  Il est dit que si la femme a des questions elle doit interroger son mari à la maison (1 Cor 14.35).

Certains affirment concernant le passage de 1 Corinthiens 14.34-35 que la restriction ne s’applique uniquement pour cette époque et particulièrement pour les croyants de Corinthe.  Cette affirmation  néglige deux faits importants.  Premièrement l’épitre n’est pas adressée comme nous l’avons déjà souligné uniquement aux corinthiens, mais également à tous ceux qui invoquent en quelque lieu que ce soit le Seigneur (1 Cor 1.2).  De plus, Paul dans les versets qui suivent les versets 34 et 35 souligne fortement en affirmant que l’ensemble de ce qu’il vient de mentionné est un commandement du Seigneur (1 Cor 14.37).  Il ne s’agit donc pas d’une condition particulière, mais d’un élément important à respecter pour tous ceux qui désirent plaire au Seigneur.

Dans la première épitre à Timothée, toujours sous l’inspiration de Dieu, Paul démontre comment il faut se conduire dans la maison de Dieu (1 Tim 3.16).  Parmi les sujets soulignés par l’Esprit, il est dit que l’homme doit prier en tout lieu en élevant des mains pures (1 Tim 2.8).  Par contre, pour les femmes, il mentionne que c’est par les bonnes œuvres que les femmes servent Dieu (1 Tim 2.9-10).  Il est également mentionné que la femme doit écouter l’instruction dans le silence, en toute soumission.  Nous pourrions lire dans la tranquillité et l’obéissance.  Il est dit qu’il n’est pas permis à la femme d’enseigner ni de prendre l’autorité sur l’homme.  Le mot enseigner n’inclut pas la prophétie, ce sont deux choses différentes.  La prophétie étant le témoignage de la révélation de Dieu dans le but d’encourager, d’exhorter et d’édifier  (1 Cor 14.3).  L’enseignement est un exposé didactique dans le but d’expliquer les Écritures.

Certains affirment que ce passage contredit l’exemple de Priscille et Aquilas.  Si nous portons une attention particulière à ce que le livre des Actes affirme, nous serions en mesure de faire la différence entre évangéliser et enseigner.   En fait Appolos n’avait connu que le baptême de Jean-Baptiste, le verbe utiliser dans le texte grec ne signifie pas « enseigner », mais bien « annoncer » (Act 18.24-26). 

D’autres affirment concernant le fait que la femme ne doit pas prendre autorité sur l’homme est contredit par le récit de la femme juge Débora.  De nouveau, une lecture attentive de ce récit démontre qu’il s’agit non pas de la norme, mais bien de l’exception.  Si Barak n’avait pas insisté pour que Débora l’accompagne, toute la gloire lui aurait été donnée (Juges 4.1-9).

La raison donnée afin d’exiger que la femme n’enseigne pas les hommes, ni qu’elle n’use d’autorité envers eux est premièrement l’ordre créationnel ainsi qu’une conséquence de la chute au jardin d’Éden (1 Tim 2.12-14).  Il ne s’agit donc pas d’un contexte culturel, mais de bien de la volonté de Dieu.  Paul est la parfaite personne pour exposer cela, car il est parmi les apôtres celui qui a reçu une instruction biblique approfondie dans le judaïsme (Act 22.3). 

Dans plusieurs milieux chrétiens, plusieurs désirent que la femme puisse occuper la charge de responsable dans une église.  Selon les textes bibliques, il  n’est pas possible qu’une femme soit nommée ancienne dans une église, car l’ancien se doit d’être le mari d’une seule femme (1 Tim 3.2).  De plus nous remarquons que parmi les apôtres, bien qu’il est manifeste que plusieurs femmes étaient du nombre des disciples de Jésus qui le suivaient, aucune d’entre elles ne fut nommée apôtres.  Dans l’Ancien Testament, la situation est la même.  Seuls les fils d’Aaron eurent la charge du service sacerdotale (Ex 28.1). Également, bien que Jacob eu une fille Dina, elle n’a pas été nommée avec ses frères pour avoir une tribu en terre sainte.

Certains affirment que dans les salutations que Paul adresse à la fin de sa lettre aux Romains qu’une femme fut nommée apôtres. Il s’agit d’un cas très contesté.  Environ la moitié des traductions écrivent ce nom comme ceci; « Junia » et l’autre moitié l’écrivent ainsi; « Junias ». La différence étant que Junia est un nom féminin, tandis que Junias est un nom masculin.  Il est donc risqué de prendre ce passage pour modèle pour affirmer qu’une femme peut être considérée du nombre des apôtres.

Cependant, il est important de dire que bien que la femme n’a pas la permission d’enseigner les hommes, elle peut toujours enseigner d’autres femmes telles que cela a été clairement établi dans la lettre à Tites ou il est précisément démontrer que les femmes peuvent instruire d’autres femmes (Tite 2.3-4).  Nous remarquons également que les femmes ont une grande responsabilité dans l’enseignement des enfants qui pour plusieurs d’entre eux seront les hommes de demain,  soulignons entre autres le résultat de l’enseignement de la mère et de la grand-mère de Timothée qui est devenu un homme de Dieu (2 Tim 1.5).

Voilà donc, un sujet épineux qui nous demande de mettre de côté nos propres opinions afin de cerner la pensée de Dieu ainsi que sa pensée sur la manière que nous devons respecter les différences entre hommes et femmes.  Nous devons, humblement, chercher à respecter la volonté de Dieu.  Je suis très craintif de remettre en question des choses qui sont clairement mentionnées dans les Écritures.  Je crois que nous devons considérer le sage conseil du livre des Proverbes qui affirme de ne pas déplacer la borne ancienne (Prov. 22.28).

Il est fort probable que plusieurs ne comprennent pas clairement les motivations de Dieu, mais retenons qu’en Lui nous avons raison de nous confier.  N’a-t-il pas démontré son amour envers de tant de manières, n’hésitant pas à offrir son fils sur la croix pour nous donner accès à sa présence.  Soumettons-nous au Seigneur, il sait ce qui est meilleur pour nous.

Sylvain Bigras

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