Quel genre d’ami suis-je ?

J’ai souvent entendu pareilles choses ; Vous êtes tous des consolateurs fâcheux. Quand finiront ces discours en l’air ? Pourquoi cette irritation dans tes réponses ?
J’ai souvent entendu pareilles choses ; Vous êtes tous des consolateurs fâcheux. Quand finiront ces discours en l’air ? Pourquoi cette irritation dans tes réponses ?

Job répond à son ami Eliphaz qui en principe serait venu le voir pour aller se plaindre et le consoler dans ses épreuves (Job 2.11). Force est d’admettre qu’Eliphaz s’y prend de la mauvaise manière et n’atteint pas ses buts.

Au chapitre 15, il a affirmé des propos sévères et mensongers concernant son ami Job. C’est surprenant, car Job est reconnu comme étant un homme juste, intègre et craignant Dieu (Job 1.1). Éliphaz affirme que Job anéantit la crainte de Dieu et que sa bouche serait dirigée par son iniquité (versets 4-5). On comprend facilement que Job n’apprécie pas les accusations de celui qui se dit son ami et qu’il trouve long les propos d’Éliphaz (16.2-3).

La question qui m’interpelle est de savoir si dans ma relation avec mon prochain, je suis une aide ou une nuisance ? Je crois qu’il nous faut à l’occasion nous poser cette question. Eliphaz n’avait pas de Bible comme nous aujourd’hui. Par contre, nous avons ce privilège.  

Est-ce que je prends avec mon orgueil une attitude condescendante ou suis-je humble et aimant?

Est-ce que mes propos ont pour but l’édification ou la condamnation?

Suis-je un appui, une aide ou une nuisance ?

Il est évident que l’ami de Job a oublié ses motivations premières et qu’il s’est mis à avoir des paroles fâcheuses. Il était irrité par les propos de Job qui s’estime avec raison juste devant Dieu. Pour notre part, il nous faut reconnaître la vérité et reconnaître le mal. Nous devons reprendre avec amour et vérité sans faire de fausses accusations.

Si mon frère est éprouvé et dans la souffrance, il me faut lui être d’un réconfort et chercher à apaiser sa souffrance. Il faut comme le dit Paul dans Romains “pleurer avec ceux qui pleurent” (Ro 12.15). Supportons-nous dans l’épreuve les affligés sans apporter des jugements ne sachant pas pourquoi Dieu permet l’affliction.

Si mon frère tombe par contre, je dois l’aider à se relever en l’aidant à vaincre les raisons de sa chute. N’oublions pas que nous sommes tous comme disciples de Jésus dans un combat contre l’ennemi.

Eliphaz a oublié ce qu’est d’être un ami, un aide. Veillons sur notre manière d’être en recherchant à suivre le modèle du Seigneur, en ayant les mêmes sentiments que lui (Phil 2.5). Remarquons ce que Job lui dit : “Moi aussi, je pourrais parler comme vous, Si vous étiez à ma place : Je vous accablerais de paroles, Je secouerais sur vous la tête,. ‭Je vous fortifierais de la bouche, Je remuerais les lèvres pour vous soulager.‭” Il leur dit aux versets 4 et 5 qu’au lieu d’apporter des jugements et de démontrer dans son non verbal des signes de désapprobation il aurait au contraire d’exprimer des paroles fortifiantes qui font du bien à celui qui est éprouvé. Voilà ce qu’est un homme de bien aimant son prochain.

Les propos d’Eliphaz ont au contraire eu un effet négatif sur Job qui se retrouve épuisé (v. 7-8). Il a provoqué l’équivalent d’une tempête dans la maison de Job.

De grâce, ne suivons pas son exemple !

Sylvain Bigras

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