Certains affirment qu’il ne faut pas parler de Satan, qu’il faut parler uniquement du Seigneur, mais la Bible nous en parle, donc Dieu désire que nous sachions qui est notre principal ennemi. En fait, en apprenant qui il est, nous apprenons par la même occasion comment lui résister et comment discerner ses ruses. Certes, nous ne sommes pas là pour faire son éloge, mais bien pour lui résister. En apprenant ce que les Écritures affirment de lui, nous deviendrons mieux équipés pour lui résister.
Les Écritures nous enseignent que Satan se trouvait au jardin d’Éden (Ézéchiel 28.13) le jardin de Dieu créé après la création de l’homme (Genèse 2.8). Satan était un chérubin protecteur, aux ailes déployées; il était sur la sainte montagne de Dieu (Ézéchiel 28.14). La création du monde spirituel s’est faite dans le cadre des six jours de créations selon Genèse 2.1 qui dit que « les cieux et la terre et toute leur armée furent achevés. ». L’armée des cieux étant tels qu’illustrés dans 1 Rois 22.19 le monde spirituel.
Satan était parmi les anges les plus élevés. Il est dit de lui qu’il était plein de sagesse et parfait en beauté (Ézéchiel 28.12). Il a été au service de Dieu en Éden jusqu’à ce que son cœur se soit élevé à cause de sa beauté (Ézéchiel 28.17). Le prophète Ésaïe nous apprend à ce propos que Satan se disait en son cœur « Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu; je siégerai sur la montagne de l’assemblée » (Ésaïe 14.13). Les témoignages d’Ésaïe 14 et d’Ézéchiel 28 nous démontrent que Satan a convoité et agit en fonction de ravir la place de l’Éternel son créateur. Il désirait être semblable à Dieu, c’est-à-dire son égal (Ésaïe 14.14). Ce n’est pas un hasard si lors de la tentation au jardin d’Éden le serpent a fait convoiter la pensée d’être « comme Dieu. »
Plusieurs passages des Écritures démontrent que Satan a apporté dans sa chute plusieurs anges. Apocalypse 12.4 nous laisse considérer qu’un tiers des anges l’on suivit. Ce nombre représente des myriades d’anges déchus que l’on nomme démon.
Bien que Satan n’ait pas réussi à s’élever sur le trône de Dieu, il s’active depuis sa chute à tout faire dans la vie de l’humanité en remettant la Parole de Dieu en question et en la déformant. Son désir est de reproduire dans le cœur du plus grand nombre le désir d’être comme Dieu et donc insoumis au seul vrai Dieu. C’est d’ailleurs ainsi que nous le retrouvons lors de sa première manifestation une fois déchu dans la Genèse ou il interrogea Ève en remettant en question la parole de Dieu en affirmant à Ève qu’elle et Adam n’allaient pas mourir en prenant du fruit défendu (Genèse 3.4). Il n’a pas hésité à mentir pour faire tomber l’humanité dans le péché.
Le nom Satan en hébreux signifie ennemi ou adversaire. Son objectif demeure celui de prendre la place de Dieu dans nos vies. Il n’hésite pas pour arriver à ses fins à mentir et à même sacrifier ceux qui œuvrent pour lui (Ézéchiel 28.20). Les Écritures le nomment également, le diable, l’accusateur, le père du mensonge, mais il s’agit toujours du même personnage maléfique.
A titre de disciples de Christ, nous devons être conscients de sa présence et de son acharnement. Pierre nous dit qu’il rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera et que nous devons lui résister avec une foi ferme (1 Pierre 5.8-9). Nous devons suivre le modèle de Jésus lors de sa tentation qui lui résista en utilisant la Parole de Dieu (Mt 4 3-11 et Luc 4.1-12). Dans la parabole du semeur il est dit de ceux qui ont reçu la semence sur le bord du chemin que le diable enlève de leur cœur la parole, de peur qu’ils ne croient (Luc 8.12). Il nous faut donc être enracinés en Christ afin de ne pas laisser au diable un accès (Éphésiens 4.27), nous devons nous soumettre à Dieu, en faisant cela nous résisterons au diable (Jacques 4.7). Suivons le modèle du Seigneur qui, à chaque tentative du diable de le tenter, Jésus lui répondait à chaque fois en citant les Écritures (Lc 4, 8,12 et Mt 4.4, 7,10).
Notre adversaire a beau être rusé et puissant, son sort nous est déjà connu. Il est vaincu, Christ a triomphé de lui à la croix (Col. 2.15). Il continue jusqu’au jour de son jugement à œuvrer, mais son temps est compté (Apocalypse 20.10). Il nous faut donc tenir fermes et prendre les armes du croyant afin de repousser ses attaques (Éphésiens 6.11). Notre force et notre victoire se trouvent qu’en Christ seulement.
Poster un Commentaire