Trop souvent, nous avons nos regards portés vers le passé repassant dans notre cœur les souvenirs du chemin parcouru, ou bien au contraire, imaginant ce qui arrivera dans le futur en considérant ce que nous désirons faire. Le livre de Josué débute avec l’appel d’un nouveau serviteur de Dieu et dont le ministère commence tel qu’il est écrit au verset 2 « maintenant». Dans la vie de chacun, il est important de vivre le moment présent. Vivre trop dans le passé fait en sorte que notre vision du temps présent est déformée par les désirs de reproduire les bons souvenirs et d’éviter les mauvais moments vécus. Vivre en fonction du futur fait en sorte que nous ne vivons pas le moment présent qui par le fait même nous file trop rapidement entre les doigts. Nous idéalisons le futur tout en passant complètement à côté du moment le plus important, c’est-à-dire l’instant présent.
Lorsque l’Éternel appela Josué à le servir, le peuple d’Israël avait connu l’esclavage en Égypte et arrivait à la conclusion d’un long pèlerinage qui avait duré 40 ans dans le désert à cause de la dureté de son cœur. L’heure était enfin venue de voir l’accomplissement des promesses de Dieu faites aux patriarches. Israël s’apprêtait à prendre possession de la terre promise. Josué recevait de Dieu l’appel et tous les outils nécessaires pour mener son peuple à saisir les promesses de Dieu.
Il avait été présent depuis la fuite de l’Égypte et durant la longue marche de son peuple dans le désert. Il avait été témoin du fait que l’Éternel avait sans arrêt répondu aux besoins de son peuple. Il avait vu la relation entre Moïse et le Dieu Tout-Puissant. L’heure était venue pour Josué de prendre la place laissée vacante par la mort de Moïse et de répondre présent à l’appel de Dieu.
En fait, la mission de Josué était gagnée d’avance parce que Dieu a déjà promis de mener à terme cette mission. Déjà au verset 2 du chapitre 1 du livre de Josué l’Éternel affirme que c’est Lui qui donne la terre promise aux enfants d’Israël. Plus loin au verset 5, Il dit à Josué « Je serai avec toi, comme j’ai été avec Moïse ; je ne te délaisserai point, je ne t’abandonnerai point ». Josué savait pour l’avoir vu à maintes reprises, qu’il n’avait qu’à obéir et faire confiance en son Dieu.
En fait, la mission de Josué était gagnée d’avance parce que Dieu a déjà promis de mener à terme cette mission. Déjà au verset 2 du chapitre 1 du livre de Josué l’Éternel affirme que c’est Lui qui donne la terre promise aux enfants d’Israël. Plus loin au verset 5, Il dit à Josué « Je serai avec toi, comme j’ai été avec Moïse ; je ne te délaisserai point, je ne t’abandonnerai point ». Josué savait pour l’avoir vu à maintes reprises, qu’il n’avait qu’à obéir et faire confiance en son Dieu.
À l’image de Josué, chaque disciple de Jésus reçoit un appel, une mission à accomplir. Il est dit que l’Esprit Saint donne à chacun un ou des dons pour l’utilité commune (1 Cor 12.7). Josué devait mener les enfants d’Israël à combattre pour prendre possession de la terre promise. Chaque chrétien est mandaté pour être témoin de Jésus (Actes 1.8), nous devons être ses ambassadeurs (2 Cor 5.20). Nous avons chacun à prendre part à la grande mission de faire des disciples et de leur enseigner d’observer tout ce que Jésus nous a prescrit (Mat 28.20). Tout comme Josué, nous devons obéir au Seigneur, se laisser guider par Lui et le regarder accomplir ses promesses.
Pour que Josué puisse accomplir sa mission, l’Éternel a mis à sa disposition la Parole de Dieu qui à cette époque se limitait aux 5 premiers livres écrits par Moïse. Josué devait agir fidèlement à la Loi de Dieu (Josué 1.7), il ne devait pas s’en détourner ni à droite ni à gauche. C’est en la méditant jour et nuit qu’il allait avoir du succès dans ses entreprises, ce qui incluait la mission confiée par le Dieu Vivant (Josué 1.8).
À trois reprises lors de l’appel de Josué, l’Éternel l’encourage à se fortifier et à prendre courage. Certaines versions utilisent l’expression « Sois ferme et vaillant! ». Cela était possible pour Josué uniquement en se confiant dans les promesses de Dieu. Il devait mettre sa foi dans ce que la Parole de Dieu lui révélait et dans le fait que Dieu lui a promis sa présence et l’accomplissement de sa mission.
Tout comme Josué, nous les chrétiens avons besoin de nous confier dans la Parole de Dieu, nous ne devons pas nous fier à nos émotions pour servir Dieu, mais uniquement sur l’autorité de sa Parole. Les émotions sont trop souvent trompeuses. Ne nous confions pas non plus dans les hommes qui ont souvent des paroles flatteuses. Ayons comme unique référence la Parole de Dieu. Soyons comme les disciples de Bérée qui allaient voir si ce qu’on leur disait était dans les Écritures (Actes 17.11). Les Écritures seules sont inspirées de Dieu (2 Tim 3.16). Pierre a dit au Seigneur : « A qui irions-nous tu as les paroles de la vie éternelle? » (Jean 6.68). Nous devons avoir la même foi que Pierre.
L’Éternel a promis à Josué d’être toujours avec lui. Nous avons pour nous chrétiens la même promesse de Jésus qui affirme demeurer présent avec nous. Il l’a déclaré « je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » (Mt 28.20).
Nous avons également tous les outils pour être fortifiés par le moyen de la foi qui nous est transmise par les Écritures. Paul a écrit « demeurez fermes dans la foi, soyez des hommes, fortifiez-vous. » (1 Cor 16.3) et également il ajouta « fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante » (Éph 6.10). Notre force repose uniquement sur l’œuvre parfaite de Dieu. La mission est grande, nous avons tous à y prendre la place que Dieu désire nous attribuer. Nous devons nous confier dans le Seigneur pour qu’il nous démontre ce dont il désire nous voir faire. Certains auront un rôle de premier plan, d’autre d’intercesseur dans la prière et d’autre par le simple fait de répondre à des besoins physiques ou matériels. Nous ne sommes pas tous appelés à faire la même chose, mais aucun d’entre nous ne doit demeurer passif, car il s’agit du salut de ceux qui nous entourent. De quelle manière Dieu t’appelle-t-il à le servir maintenant? Quel don spirituel t’a-t-il transmis pour bénir ton prochain?
Sylvain Bigras
Poster un Commentaire