Si les Écritures ont rendu d’avance un témoignage précis annonçant la venue du Messie, Jésus a, pour sa part, rendu un vibrant témoignage de confiance envers les Écritures. Pour Jésus, chacun des traits de lettre est important et indispensable, le plus petit iota est de la plus haute importance. Ce qui a été écrit est ce qui arrivera (Mt 5.18).
Sur la route d’Emmaüs, après sa résurrection, Jésus expliqua à deux de ses disciples qu’il fallait que tout ce qui a été écrit de Lui dans la loi de Moïse, dans les prophètes et dans les Psaumes fut accompli (Luc 24.44). De nouveau, Jésus affirme que ce que l’Écriture affirme se réalise.
Présentation de Sylvain Bigras
Lors d’une discussion avec des juifs qui remettaient en doute son enseignement et son identité à titre de Fils de Dieu, Jésus affirma que l’Écriture ne peut être rejetée. Il faisait alors allusion à un passage poétique du livre des Psaumes. Même dans ses parties poétiques, Christ reconnaît l’autorité des Écrits. Jésus témoignait ainsi d’un grand respect envers la Parole écrite de Dieu. Pour Lui, la Bible est fondamentalement irréversible. Dieu se révèle par le moyen de la Bible.
Un élément essentiel dont Jésus fait allusion concernant les Écritures est qu’il les considère comme étant la parole de Dieu. C’est ce que nous constatons dans les passages suivants :
· Dieu a dit : honore ton père et ta mère (Matthieu 15.4)
· N’avez-vous pas lu que le créateur, au commencement, fit l’homme et la femme et qu’il dit… (Matthieu 19.4-5)
· Pour ce qui est de la résurrection des morts, n’avez-vous pas lu ce que Dieu vous a dit… (Matthieu 22.31)
Dans ses nombreux discours, Jésus a reconnu comme étant véridiques des récits que plusieurs affirment ne pas être vrais, mais plutôt allégoriques. Pour Lui, la création est un fait, il parle effectivement du créateur. Aucune notion de l’évolution provoquée par le hasard. Il reconnaît le mariage comme étant une institution divine et il reconnaît l’historicité du déluge au temps de Noé comme historique. Pour Lui Abraham, Moïse et même Jonas ont véritablement existé et sont nommés couramment dans ses discours. Ce qui pour plusieurs n’est que des récits mythologiques juifs ayant pour but de donner des leçons morales sont aux yeux de Jésus des faits non discutables.
Jésus cite la Parole de Dieu dans diverses circonstances et particulièrement lors de sa tentation. L’Écriture devient pour Lui une nourriture spirituelle. « L’homme ne vivra pas de pain seulement » a-t-il dit (Mt 4.4). La nourriture de Christ est de faire la volonté de son Père et d’accomplir son œuvre (Jn 4.34). La volonté de Dieu est clairement identifiée dans les Écritures.
Si l’Écriture est d’une si grande importance dans la vie de Jésus, nous qui sommes disciples de Christ devons la considéré de la même manière. Christ n’avait pas une foi aveugle dans les Écritures, il savait qu’elle est véridique, fondée sur des faits précis. C’est le moyen que Dieu a choisi de se révéler à nous aujourd’hui.
Nous devons prendre au sérieux l’héritage de la Parole de Dieu, dans chaque page de la Bible. C’est ainsi que Jésus vivait, et c’est ainsi que nous devons vivre notre foi en Lui.
Sylvain Bigras
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