Le chapitre 9 du livre des Actes retient notre attention particulièrement pour le récit de l’appel du Seigneur à Saul l’ennemi de l’église en route vers Damas afin d’enrayer la progression de l’Église. Bien qu’il s’agit d’un sujet majeur de l’histoire de l’église, ce chapitre nous enseigne une chose tout aussi importante. Nous y retrouvons plusieurs situations ou les disciples se sont entraidés et secourus les uns les autres.
Dans un premier temps, nous retrouvons Ananias, disciple de Christ résidant de la ville de Damas (Actes 9.10-20). Malgré ses craintes justifiées, il accepte la demande du Seigneur d’aller vers le dangereux persécuteur de l’église, Saul de Tarse. Il se présenta à lui afin de lui imposer les mains en lui disant « Saul mon frère ». Par son intervention auprès de Saul, deux écailles tombèrent de ses yeux et il recouvra la vue. Suite à cela, après avoir repris des forces, Saul prêcha que Jésus est le fils de Dieu. Il fit alors ses premiers pas dans la proclamation de l’Évangile. Ananias, un simple disciple de Christ, est celui qui a, dans le besoin, répondu à l’appel du Seigneur afin d’aider le plus grand ennemi de l’histoire de l’église pour qu’il devienne l’apôtre des gentils (des non-juif). Soyons des Ananias, attentif à la volonté de Dieu et prêt à obéir peu importe le risque.
Toujours dans le même chapitre, à deux reprises, la vie de Saul est menacée. A chaque fois, ce sont les juifs qui se concertèrent pour le tuer. La première fois à Damas (Actes 9.23) et la seconde fois à Jérusalem ou ce sont les juifs Helléniste qui cherchaient à lui ôter la vie. Devant de telles menaces, les frères de Damas prirent Saul de nuit et le firent descendre la muraille caché dans une corbeille (Actes 9.20-26). Les frères de Jérusalem ayant pris connaissance de la menace l’emmenèrent à Césarée et le firent partir pour Tarse (Actes 9.27-31). Tout comme Ananias, ils étaient conscient du danger et ils prirent action en se portant au secours de Saul dont la vie était menacé. Sommes-nous prêt à nous porter volontaire pour aider nos frères et sœurs dans le besoin ?
Lors de l’arrivée de Saul à Jérusalem, il tâcha de se joindre aux disciples mais, ayant été celui qui « respirait la menace contre les disciples du Seigneur » (Actes 9.1), nous pouvons comprendre facilement leur crainte et de leurs doutes à propos de sa soi-disante conversion. Galates 1.18 nous dit qu’il était chrétien depuis trois ans. Ses actions passées comme persécuteur de l’église étaient encore fraiche à la mémoire des croyants de Jérusalem pour justifier une telle crainte (Actes 9.26). S’agirait-il d’une ruse sournoise de sa part ?
Parmi les frères de Jérusalem, Barnabas a repoussé sa crainte pour prendre Saul avec lui. Il avait suffisant confiance en Saul pour l’introduire et pour parler en sa faveur auprès des apôtres (Actes 9.27). Cette rencontre permis à Saul d’être reconnu comme étant un véritable disciple de Christ. Sa présence auprès des apôtres a surement fait disparaitre la crainte des croyants de la ville. Barnabas, sensible à la situation de Saul, a mis ses craintes de côté et il permit à Saul de jouir de la communion fraternelle avec ses frères et sœurs en Christ. Tout comme Ananias de Damas, Barnabas s’est porté au secours de Saul en le prenant avec lui. Qui dans votre milieu est mis de côté et ignoré pour lesquelles vous pourriez investir du temps pour les aider ?
En tout, dans ce seul chapitre du livre des Actes, à quatre reprises Saul a reçu l’aide de ses frères dans la foi. Mais ce chapitre nous révèle aussi comment l’apôtre Pierre a secouru d’autres personnes. Particulièrement Énée un paralytique de la ville de Lydde en Palestine qui fut guérit par l’apôtre (Actes 9.32-35). Ce miracle fit en sorte que tous les habitants de Lydde et du Saron se convertirent au Seigneur. Nous n’avons pas nécessairement le don de guérison mais nous pouvons en aimant notre prochain transformer la vie d’une personne et qui fera briller la gloire de Dieu en attirant à lui plusieurs âmes.
Les croyants de Joppé ayant appris que Pierre était à Lydde, lui envoyèrent deux hommes pour le prier de venir chez eux sans tarder (v.38). Thabita, une sœur au grand cœur reconnu pour ses bonnes œuvres et compassion venait de rendre l’âme. Une fois rejoint, Pierre se leva et parti avec les deux frères. Il fut guidé jusqu’à la chambre de Thabita aussi nommé Dorcas. On lui montra des tuniques et des vêtements qu’elle faisait avec les autres sœurs de l’église de Joppé. Après que Pierre s’est retrouvé seul, il s’agenouilla pour prier, après quoi il se tourna vers le corps sans vie et dit : Tabitha, lève toi ! Alors elle ouvrit les yeux et voyant Pierre elle s’assit. Il lui donna la main et la fit lever. Ce deuxième miracle de Pierre fut connu de temps les habitants de Joppé et beaucoup d’entre eux se mirent à croire au Seigneur (Actes 9.36-43). Nous n’avons pas nécessairement la capacité de ramener une personne à la vie, mais nous pouvons prendre la main d’une personne éprouvé par la maladie ou l’épreuve et l’aider à se lever.
Chacune de ses actions ou des croyants sont venu à l’aide de Saul de Tarses, d’Énée le paralytique et de Tabitha ont eu un résultat bénéfique pour l’avancement de l’Évangile. Le ministère de Saul, connu aussi sous le nom de Paul, a fait en sorte que l’Évangile soit proclamé hors du milieu juif dans l’Empire Romain. Par sa mains, Paul a écrit de nombreuses lettres que l’on retrouve dans le canon des Écritures du Nouveau Testament. Les miracles accomplis par Pierre permirent de mener à la foi des villes entières.
A la lumière de ce chapitre neuf du livres des Actes, soyons nous aussi sensible aux besoins de nos contemporains car cela fait avancé l’œuvre de Dieu autour de nous.
Sylvain Bigras
juin 2021
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