L’idolâtrie est l’une des choses les plus subtiles dans la vie de toutes personnes désirant plaire à Dieu. En disant l’idolâtrie, je ne parle pas des cultes païens avec ses symboles et de ses rituels religieux, non, je parle de tout ce qui peut subtilement prendre dans nos vies la place qui revient à Dieu, c’est-à-dire la première place dans notre cœur. Il s’agit souvent de choses bonnes, mais qui se transforment en idole lorsqu’elles prennent toutes notre attention, lorsque tous nos désirs se tournent vers elles. C’est pourquoi l’apôtre Jean nous invite à y prendre garde, c’est-à-dire à veiller sur l’état de notre cœur.
Le premier des dix commandements nous démontre ce que Dieu attend de nous. Il nous est dit «Tu n’auras pas d’autres dieux devant moi. » (Exode 20.3). Un autre dieu ne signifie pas qu’il doit avoir nécessairement la forme d’une statuette. Il peut prendre différentes formes dans nos vies. Les idoles occupent dans nos cœurs la place que Dieu désire avoir en exclusivité. Il l’affirme lui-même en disant qu’il est un Dieu jaloux (Exode 20.5). En étant attentifs, nous pouvons remarquer que chaque fois que nous enfreignons un des neuf autres commandements, nous répondons à une idole dans nos vies, leurs présences justifient notre désobéissance, car Dieu n’occupe plus la place qui lui revient dans notre cœur. Ce qui règne dans nos cœurs dirige nos actions.
Dans les derniers jours de Jésus, un docteur de la loi lui demanda quel est le plus grand commandement, Jésus lui donna comme réponse ce passage des Écritures « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. » (Matthieu 22.36-38). Voilà donc la norme établie par Dieu. Il ne demande rien de moins que tout notre cœur, toute notre âme et toute notre pensée. Toutes choses qui le délogent de la première place ne sont rien de moins qu’une idole dans nos vies.
En fait, ce que Dieu demande est légitime puisque c’est Lui qui nous a créés. Nous sommes un vase sous la main du potier. C’est lui qui établit les normes (Romains 9.21). Dieu désire notre bien, et notre bien n’est possible qu’en Lui seul. Les idoles de nos vies ne peuvent pas nous apporter le bien-être. En fait, les idoles ne répondent jamais à l’attente que nous espérons d’elles. Elle cherche à prendre notre meilleur et nous place sous un joug qui nuit aux autres éléments de notre vie.
Nous pouvons, et avec raison, affirmer qu’aimer Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme et de toute notre pensée est humainement impossible. Dieu le sait, mais nous devons au meilleur de nos capacités chercher à atteindre ce standard en laissant vivre Christ en nous. Dieu a choisi de nous faire passer de la Loi à la grâce, car il sait très bien qu’avec la Loi nous sommes automatiquement disqualifiés! Il connaît nos limites, mais désire tout de même occuper la place qui lui revient à la mesure de sa grandeur!
Dieu regarde aux cœurs (1 Samuel 16.7) et il est en mesure de détecter la présence d’idole en nous. C’est pourquoi nous retrouvons beaucoup d’exemples pratiques dans les Écritures qui sont négatives afin que nous puissions en tirer des leçons. Dans 1 Rois 11 nous retrouvons le roi Salomon qui, étant rendu à un âge avancé, se laissa influencer par ses nombreuses femmes qui inclinèrent son cœur vers d’autres dieux ; et son cœur ne fut point tout entier à l’Éternel, son Dieu. L’Écriture souligne que L’Éternel fut irrité contre Salomon, parce qu’il avait détourné son cœur (1 Rois 11.4 et 9). Subtilement, Salomon le sage roi d’Israël s’est détourné. En fait, nous avons tous des idoles dans nos vies. Personne n’est en mesure d’y échapper.
L’idolâtrie à un prix a payé et c’est pour cela que nous devons y prendre garde. Par contre, comme elle est subtile, nous devons demander l’aide de Dieu pour la reconnaître. Un moyen simple est de considérer les choses que nous prenons à cœur, ce qui occupe notre temps, nos passions et ce qui nous amène à commettre des péchés dans nos vies… Une fois que nous prenons conscience de la présence d’une idole dans nos vies, nous sommes en mesure de la confesser et de demander au Seigneur de nous aider à nous libérer de son joug afin que nous puissions en être affranchis.
Il est facile de trouver l’idole qui se trouve dans la vie des gens qui nous entoure, par contre, pour ce qui est de celles qui se trouvent dans nos vies, nous avons de la difficulté à les voir… c’est le syndrome de la poutre dans l’œil. Parmi les idoles qui risquent d’avoir une emprise dans nos vies, nous pouvons retrouver notre égo, les gens que l’on aime, nos activités, notre travail, notre réputation, le jeu, le plaisir, l’argent, le pouvoir, etc.
Bons nombres d’entre elles sont de bonnes choses, le problème est que lorsque ces choses prennent plus de place que Dieu dans nos vies, que nous retrouvons notre joie davantage en elles et que nous remettons Dieu à la deuxième place, c’est alors que nous tombons dans le piège de l’idolâtrie.
Dieu prend les moyens pour nous aider à nous affranchir de nos idoles. Parfois, il prend des moyens radicaux et extrêmes, parfois il le fait en douceur. Abraham qui avait comme idole son fils Isaac s’est vue demander par Dieu d’offrir son unique fils en offrande (Genèse 22). Le roi de Babylone qui avait sa propre personne comme idole en se prenant pour un dieu s’est vu envoyé dans les champs à manger de l’herbe comme un animal pendant sept ans jusqu’à ce qu’il reconnaisse que c’est l’Éternel qui est le Dieu vivant (Daniel 4). Par contre, le cupide Zachée a renoncé à son idole, l’argent, en recevant Jésus dans sa maison (Luc 19.8). Chacune de ses expériences démontre comment Dieu peut agir dans nos vies. C’est Lui qui est le Dieu vivant, aucune idole n’est en mesure de nous combler et de nous donner la paix comme Dieu peut le faire.
L’apôtre Jean dans sa première épître nous donne la solution à l’idolâtrie, la solution est en Christ, c’est lui qui nous donne l’intelligence pour connaître le seul véritable Dieu (1 Jean 5.20). C’est dans la mesure que nous connaissons Dieu que nous Lui accordons la place qui Lui revient dans notre cœur. C’est seulement Jésus qui est en mesure de nous faire connaître le Père (Jean 1.18). En connaissant le Vrai Dieu, nous ne pouvons pas faire autrement que d’enlever de nos cœurs les idoles qui y occupaient une place. C’est dans la mesure que nous approfondissons la personne de Dieu que nous nous retrouvons affranchis du joug des idoles (Jean 8.32).
Lorsque Jean termine sa première épître, l’évidence de l’œuvre accomplie de Christ fait en sorte que nous avons tous les outils nécessaires afin que nous nous gardions des idoles puisque nous avons connu le Dieu véritable, alors pourquoi se contenté de dieux impuissants lorsque le Dieu Tout-Puissant est en mesure de nous bénir. Le meilleur moyen de se tenir loin des idoles est l’adoration que nous portons envers Dieu. En contemplant sa gloire, nous gardons nos cœurs purs!
Sylvain Bigras
www.toisuismoi.ca
Ils nous faux regardés le monde 2023,comment allons nous être en 2024 à 2025 catastrophique, En deux mot, Apocalypse chapitre 8 verses 13 Je regardai, et j’entendis un aigle qui volait au milieu du ciel, disant d’une voix forte: Malheur, malheur, malheur aux habitants de la terre, à cause des autres sons de la trompette des trois anges qui vont sonner !
Bonjour, merci de partager sur le site de toisuismoi.ca.
Effectivement, nous entrons dans les temps de la fin annoncés par le Seigneur Jésus-Christ. Je ne peux confirmer si nous nous trouvons au milieu des 7 trompettes car Jésus parle dans Matthieu 24.29 qu’avant l’enlèvement on vera le soleil et la lune s’obscurcir et que les étoiles tomberont du ciel… Cela représente dans l’Apocalypse soit le sixième sceau (Ap 6.12) ou La quatriême trompette (Ap.8.12). Chose certaine, nous sommes entré dans le commencement des douleurs (Mt 24.8). De là l’importance de mettre notre foi en Christ comme étant notre Seigneur et Sauveur, car sans la foi, il n’y aura pas de salut mais la condamnation aux chatiment éternel (Mt 25.46).