JNous retrouvons une expression riche en implication pratique pour nos vies dans la lettre à l’église de Laodicée*, nous remarquons que Jésus affirme « J’entrerai chez lui » (Ap. 3.20). Cette église se croyait riche et à nos yeux nous aurions probablement eu l’impression que cette église était une église qui fonctionne bien. Pourtant, une chose lui manquait, la présence du Seigneur… Oui, Jésus est à l’extérieur, il ne trouve pas sa place parmi eux. L’église a oublié le Seigneur. Elle a l’apparence d’être vivante, mais pour ce qui concerne le Seigneur elle est tiède, indifférente. Son état est tel que le Seigneur se doit de frapper à la porte de chacun des membres pour qu’individuellement chacun des membres de l’église lui ouvre la porte pour retrouver la communion perdue (Ap. 3.14-20).
Laodicée* : pour plus d’information sur Laodicée voir le vidéo L’illusion chrétienne.
https://youtu.be/_1ATpJo2nog
En considérant cela, nous pouvons nous interroger concernant la place que nous accordons dans nos vies au Seigneur. Est-ce que notre demeure est ouverte au Seigneur? Peut-il y retrouver sa place? Gardons-nous sa divine Parole telle qu’il nous l’a fait connaître ou l’avons-nous mal interprété afin de justifier les désirs de nos cœurs? Soyons vigilant, prenons le temps de s’éprouver soi-même ! C’est une question de vie ou de mort spirituelle… Ne succombons pas au désir de veiller sur notre prochain avant de veiller sur nous-même. Se croire membre de l’église sans Christ est une des pires illusions. Accueillir Christ, c’est recevoir la vie et la bénédiction. Alors pourquoi garder notre porte fermée?
Dans les évangiles, nous retrouvons plusieurs personnes qui ont ouvert la porte de leur maison au Seigneur. Zachée du haut d’un arbre était perché pour voir Jésus passé dans son quartier. Le Seigneur s’arrêta et lui dit « il faut que je loge dans ta maison ». Nous retrouvons ainsi Zachée recevoir le Seigneur avec empressement et joie. Le cœur de Zachée fut touché par le fait que Jésus a désiré aller dans sa maison qu’il s’engagea à remettre la moitié de ses biens aux pauvres et à rembourser à ceux à qui il a fait du tort quatre fois plus. Jésus témoigna que le salut était entré dans cette maison. Jésus est venu chercher et sauver ceux qui sont perdus, des gens comme Zachée (Luc 19.1-11). Les premiers à bénéficier de la présence de Jésus dans une maison sont ceux qui le reçoivent.
D’autres textes nous apprennent que Jésus se rendait régulièrement à la maison de Pierre. Dans un premier temps, nous apprenons que sa belle-mère était malade au lit avec une fièvre très violente, ils prièrent Jésus de la guérir et c’est exactement ce qu’il a fait. Aussitôt qu’elle fut guérie, elle se leva et se mit à les servir (Luc 4.38-39).
Toujours dans la même maison, nous apprenons qu’il y eut tellement de personnes présentes qu’il n’était plus possible d’y entrer, car la porte ne pouvait les contenir. Jésus leur annonçait la parole de Dieu. Le simple fait que Simon-Pierre eu ouvert sa maison au Seigneur à permis que ceux qui s’y trouvaient furent également bénis par sa présence. Ils prirent connaissance de la Parole de Dieu et sa belle-mère fut guérie afin qu’elle puisse servir le Seigneur (Ma 2.1-2). Recevoir Jésus dans notre maison fait en sorte que tant nous que ceux qui nous entourent soyons l’objet de son attention.
Les maisons des croyants sont un lieu propice pour la communion fraternelle. Nous remarquons dans les épîtres que les églises des différentes villes mentionnées se retrouvaient dans des maisons (Ro.16.4, Col 4.15, Phil 2). C’est aussi l’endroit parfait pour la communion avec le Seigneur. Jésus encourage particulièrement d’aller dans sa chambre la porte fermée pour prier Dieu (Matthieu 6.6). Cela favorise l’intimité.
Il est dit de l’église naissante de Jérusalem que les disciples se rencontraient pour rompre le pain dans les maisons avec joie et simplicité de cœur, louant Dieu, et trouvant grâce auprès de tout le peuple.(Ac 2.46).
Or Jésus a dit que là ou deux ou trois personnes sont assemblées en son nom, il est au milieu d’eux (Mt 18.20). Alors, pour le bien de l’église, utilisons nos maisons pour le service chrétien, cela permettra à ceux qui nous sont proche de goûter à la présence du Seigneur et à sa communion. Que nous puissions être comme Josué qui a affirmé à la fin de sa vie : « Moi et ma maison nous servirons l’Éternel » (Jo 24.15).
Sylvain Bigras
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