Psaume 121 : D’où me viendra le secours?

Psaume 121.1-2
Je lève mes yeux vers les montagnes …  D’où me viendra le secours ? Le secours me vient de l’Eternel, Qui a fait les cieux et la terre. Psaume 121.1-2

Le Psaume 121 est le deuxième cantique des degrés.  Il est précédé par le Psaume 120 qui fait état de la tourmente du psalmiste qui a habité trop longtemps parmi ceux qui prenaient plaisir au mal, aux mensonges et qui détestaient la paix (Psaume 120.6).  Nous retrouvons donc l’auteur de ce psaume avec le désir de quitter son environnement ou il y a absence de la crainte de Dieu.  Il considère sagement d’entreprendre un pèlerinage vers la cité de Dieu.  Vouloir le bien, rechercher la vérité nécessite un engagement sérieux.  Notre pèlerin considère ici les risques du voyage.  Il ressent le besoin pressant de changement en reconnaissant sa misère, mais également il est très conscient des dangers de la route, sachant bien que le voyage qu’il désire entreprendre comporte de grands dangers.

Regardant vers les montagnes, il se souvient de ce que ses ancêtres ont fait et la raison qui les a menés à subir la déportation en pays inconnu.  Il se rappelle que sur ses mêmes montagnes qu’il prévoit parcourir ils se sont détournés du Dieu vivant pour se tourner vers des faux dieux, des idoles.  Ils se sont dressé des statues et des idoles sur toutes les collines élevées (2 Rois 17.9-12).  La misère qu’il connaît est le fruit de leur péché et son désir est de faire le contraire de ce qu’ils ont fait en se rapprochant du Dieu vivant.  Ils avaient oublié combien Dieu avait été leur secours en Égypte et comment il les avait guidés pour être libéré du joug de l’Égypte,  comment il avait séparé la mer en deux leur ouvrant un passage pour les menés victorieux et libre dans la terre promise.  Nul autre que le Dieu Créateur ne pouvait être en mesure de leur faire parcourir une telle route.

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Le psalmiste regarde son itinéraire et il prend conscience du grand nombre de dangers qui s’ajoute à sa liste.  Entre autres, il y voit la possibilité d’un accident de voyage, le risque de se retrouver dans des tempêtes en pleine montagne, le manque de nourriture, le risque de croiser des brigands ou des animaux dangereux et encore plus… Voilà pourquoi la question du verset 1 prend tout son sens.  D’où me viendra le secours?

Remarquons son regard, il aurait été simple pour lui de regarder le sol et d’être défaitiste dans sa situation, mais au contraire il a levé le regard.  Il aurait été possible pour lui de considérer simplement les montagnes et mettre sa confiance dans les éléments de la création en s’estimant en mesure par ses propres forces et les ressources en places de réussir à fuir loin de sa misère.  De nouveau, ce n’est pas là où il a jeté son regard.  Non, il a levé les yeux plus haut encore, il a considéré l’ensemble de la création et il a mis sa confiance dans le Dieu Créateur!  N’est-ce pas le bon choix à prendre!  Il a constaté que le véritable secours ne peut venir que de l’Éternel qui a fait les cieux et la terre.

Luc 18.27
Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu. Luc 18.27

Pour notre part, il nous faut faire la même chose en toutes circonstances, notre secours n’est possible qu’en Dieu seul.  Jésus a reconnu qu’il y a des choses qui nous sont impossibles, mais il ajoute que ce qui est impossible aux hommes est toujours possible pour Dieu (Luc 18.27).  Notre conception des choses est limitée, plusieurs choses nous échappent.  Par contre, Dieu sait toutes choses, mieux encore, Il contrôle toutes choses.  Rien n’arrive sans son accord !   S’il permet une chose, il le fait pour notre bien.  Nous pouvons avoir l’impression que des drames arrivent dans nos vies, mais Dieu utilise les circonstances pour notre bien et pour notre croissance. 

Notre secours ne doit pas reposer sur les éléments de la création.  La création, bien que merveilleuse, ne peut rien faire pour nous, seul le créateur est en mesure d’être notre secours, il est en fait le seul en mesure de nous secourir.

Le psalmiste prend conscience que même si sur sa route il y retrouve d’énormes dangers, il n’a pas à craindre, car son créateur veille sur lui.  C’est la même chose avec nous les chrétiens qui sommes également des pèlerins sur cette terre.

Le prophète Ésaïe nous partage un message que nous devons appliquer à nos vies lorsqu’il dit « Ainsi parle l’Éternel, qui t’a fait, et qui t’a formé dès ta naissance, celui qui est ton soutien : Ne crains rien » (Ésaïe 44.2-4).  Dieu nous connaissait avant même notre naissance, il a des plans pour nous, il désire être notre soutien, notre sécurité.  Avec Lui, nous n’avons rien à craindre.  Avec Lui nous ferons des exploits (Psaume 60.12).

Romains 8.31
Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?
Romains 8.31

Dans cette même perspective, Paul a partagé dans sa lettre aux Romains des vérités qui sont  une source d’encouragement qui fait du bien à nos âmes.  Il a posé cette question « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous? » (Romains 8.31).  Celui qui a créé tout l’univers de l’infiniment petit à l’infiniment grand désire démontrer son amour pour nous, il a même donné son unique Fils afin que nous puissions être réconciliés avec Lui.  Paul, dans sa lettre est tellement confiant de la grandeur de l’amour de Dieu pour nous qu’il a ajouté à ce propos que « Ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni le présent ni l’avenir, ni les puissances, ni ce qui est en haut ni ce qui est en bas, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous arracher à l’amour que Dieu nous a témoigné en Jésus-Christ notre Seigneur. » (Romains 8.38-39).  Le message est clair, nous sommes véritablement aimés par Dieu ! C’est le même message que le psalmiste a compris et qu’il nous a partagé par écrit.

Bien-aimé lecteur, est-ce que Dieu est ton secours ?  Es-tu dans la tourmente ?  Jésus t’offre de te soulager de ton fardeau.  Que ce soit la honte d’avoir fait ou vécu quelque chose, d’avoir fait le mal, d’avoir été traumatisé par quelqu’un, d’être une victime d’abus… peu importe, l’invitation de Jésus est toujours présente et il t’ouvre grandement ses bras pour t’inviter à venir à Lui en te disant :

Matthieu 11.28
Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.
Matthieu 11.28

Viens à Jésus, ton fardeau sera enlevé, tu seras libéré et Jésus t’enseignera ce que ton âme a besoin pour prospérer et vivre dans une communion joyeuse avec ton créateur.

Sylvain Bigras

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